La première chose qui frappe en arrivant au nord-ouest de la Tasmanie c’est la verdure ; on avait oublié ce que c’était. Tout de suite après on remarque qu’il y a des vaches et pas longtemps plus tard on se rend compte qu’il y a beaucoup de vaches, il y en a partout. Dans la ville de Smithton il y a au moins deux laiteries et le matin, pas la peine d’essayer de flâner sur les routes car on se fait rattraper par les double-camions citernes de lait roulant à plus de 100 km/h là où, en bons européens, on a du mal à dépasser les 90km/h. Ça devient particulièrement impressionnant lorsque ces camions croisent ceux qui transportent les troncs d’arbre, l’autre activité lucrative du pays. Par contre le soir il faut rouler doucement car il faut laisser le passage au troupeau qui rentre à l’étable.