Nous voilà à nouveau sur le route pour un week-end à la montagne. Adaminaby « The big trout » est en effervescence, c’est jour de courses.
La ville est au centre d’une région d’élevage mais elle vit aussi du tourisme: le ski en hiver et la pèche en été. Il y a un immense lac réservoir à proximité. En fait la ville historique a été englouti sous l’eau mais les maisons ont été déplacées une par une sur une cinquantaine de kilomètre pour les réinstaller à l’emplacement d’aujourd’hui, au sec.
Le champ de course est au milieu de la plaine. Un terrain qui n’a pas l’air bien plat et qu’il vaut mieux reconnaitre à pied avant la course. Les femmes sont très présentes sur les champs de courses, certaines portent la casaque alors que d’autres se promènent en talons aiguilles.
Un bus transporte les spectateurs du pub au champ de course, il vaut mieux car le nombre de bières consommées n’est pas négligeable et les flics attendent à la sortie de la ville, un alcootest à la main.
Le public est varié, il y a
– les groupes très bien organisés
– les VIP et leur lounge
– ceux qui n’ont pas compris la nature de l’événement
– ceux qui profitent des produits locaux
– les porteurs de stubby
Le jour des courses, tout le monde porte un chapeau, il y en a de toutes les formes mais ce jour là, ils étaient particulièrement … roses. C’etait le « Mac Graph day », la journée de la fondation Mac Graph pour la lutte contre le cancer du sein et dont la couleur de prédilection est le rose.
J’allais oublié l’essentiel, les paris.
Un espace assez large est aménagé en face de l’arrivée pour les bookmakers. c’est artisanal mais c’est très efficace. Il faut quelques secondes pour faire ses jeux. Ici, pas de globalisation, chaque bookmaker propose ses propres paris. Les fonds propres sont faciles à voir, ils sont au fond d’une malle en cuir. On peut voir les biftons passer de mains en mains. On est loin de l’e-commerce.
Petit joueur, j’ai misé $20 et j’ai perdu $4, c’est pas cher pour le bon moment qu’on a passé sur place.