Yardie Creek

Le paysage du Cap Range national park est semi-aride et la végétation ne dépasse pas 2 m de haut. On y trouve des figuiers et des hibiscus. Trois gorges traversent la montage du Cap Range. Yardie Creek occupe la gorge sud. C’est un estuaire « Inlet » plutôt qu’une rivière et la présence d’eau attire les animaux. Yardie creek coupe la route entre Exmouth et Coral bay et le gué ne se vide que rarement;

Le Western Bower Bird et le Kingfisher se retrouvent au bord de l’eau, perchés sur des figuiers qui s’accrochent désespérément à la falaise.

Un Striated Mangrove Heron se dissimule dans le racines d’un palétuvier, les Rock wallabies se cachent dans les rochers sous l’oeil inifférent d’un Osprey.

39°C et pas un souffle de vent, les reflets sur l’eau sont magnifiques mais la journée s’annonce chaude, il est temps de rendre visite aux coraux des plages voisines.

Retour à Yardie Creek en fin de soirée pour le coucher de Soleil.

Passages de gués

Les routes non goudronnées, unsealed roads, sont en général de très bons raccourcis ; elles peuvent nous  épargner de faire une centaine de kilomètres. Avant de se lancer dans l’aventure il faut tout de même être sûr de sa voiture et vérifier que les gués ne sont pas trop remplis. Si on a une voiture à deux roues motrices, autant oublier l’idée de traverser. Si personne n’est passé avant vous il vaut mieux reconnaître le fond du gué à pied.

Le premier au milieu des joncs ne passent pas, le second dans la rainforest est passé tout seul.

Vu de l’intérieur, c’est une autre affaire

et  comme toujours en Australie, vous faites comme vous voulez mais on vous aura prévenu.

La Yardie-Ningaloo road permet de rejoindre Coral Bay en 120 km mais il y a la Yardie creek à traverser ! Le kayak  la traverse sans problème donc Claude est allé sonder le fond du passage… Heureusement car il a terminé en nageant. En fait le passage n’était pas en face de la route mais un peu plus loin sur la langue de sable.

On a préféré faire le tour soit 240km.

Le lagon de Coral Bay

Coral Bay est une petite ville de 250 habitants mais qui peut atteindre 4000 pendant la haute saison. Les vacanciers sont attirés par un environnement marin exceptionnel.

Le lagon a une largeur comprise entre 1 et 8 km et une profondeur entre 2 et 20 m ce qui permet la coexistence naturelle d’espèces animales et végétales du plus petit au plus grand. La présence de raies Manta est l’attraction principale du secteur mais pas seulement.

On y trouve des touristes,

Coral-Bay-WA_DSC0004
Coral Bay, WA
Coral Bay, WA

on apprécie la vue externe du lagon,

les gros poissons,

les espèces moyennes,

les espèces plus petites,

et enfin, le décor.

La raie Manta

Coral Bay, WA

Tous sur la ligne de départ pour la course à la raie Manta.

Il n’y en avait qu’une, on l’a cherché en bateau pendant 1 heure puis on l’a suivi en nageant pendant  30 minutes dans les eaux peu profondes du lagon.

La raie manta semble avoir une nage nonchalante mais il faut nager très vite pour la suivre et c’est assez épuisant.

Veni,vedi,vici

Karijini, le Parc national qui nous a fait traverser une seconde fois toute l’Australie. Tous les australiens qui y avaient été nous ont dit « This is a must do« . C’est effectivement magnifique mais il ne faut pas avoir peur d’affronter la nature. Si on en croit les panneaux routiers :

on peut être éblouit au lever et au coucher du Soleil,

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

les routes peuvent être en tôle ondulée, poussiéreuses, boueuses, glissantes,

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

les pentes peuvent être très raides,

Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale
Karijini National Park, Karijini, Australie-Occidentale

et pas seulement en voiture.

Les requins baleines

Les requins baleines sont-ils des requins ou des baleines?

Ce sont des baleines requins mais gentils comme des baleines et on peut nager avec eux dans la réserve marine de Ningaloo, a condition de palmer assez vite.

Pilbara

On en entend parler toutes les semaines à la télé, les mines de la région de Pilbara sont le cœur de l’économie australienne. On ne savait pas exactement où c’était et on est tombé dessus par hasard en essayant de rejoindre le parc national de Karijini, un des plus beaux d’après tous les australiens que nous avons rencontrés. Tom Price est une petite ville à 1500 km de Perth, au milieu de l’Outback  le plus inhabité. Une petite ville toute mignonne avec de l’eau potable, du wifi et du téléphone et même un aéroport. Pourquoi tout ça au milieu du désert ?
« Mais venez-donc visiter la mine, elle est juste derrière la montagne. »

Absolument invisible de la route, une des plus grosses mines de fer est en activité depuis les années 1960.

Et ce n’est pas la seule du coin car tout le massif de Pilbara est exploité par les plus grosses compagnies minières telles que  Rio Tinto ou BHP-Billiton.

L’aéroport de Perth un lundi à 5h du matin avec les  FIFO (Fly in, Fly out) prêts à rejoindre la mine et  y rester deux semaines et Claude, beaucoup moins frais, prêt à embarquer pour ses vacances.