L’avion a du retard et on passe le temps comme on peut. Véronique profite des derniers repas néozélandais, ils sont meilleurs que les australiens.
Claude se prend pour un gardien du Seigneur des anneaux. Si on a du mal à se convaincre qu’ici on attend les touristes, on n’a qu’à regarder les présentoirs des boutiques de l’aéroport, et là, on se croirait presque en Australie.
Traduction de Poo: crotte.
A quelques dizaines de kilomètres de Christchurch, deux énormes cratères volcaniques forment la péninsule de Banks. La route escalade les pentes escarpées de ces volcans et nous amène à Lytleton, une petite ville (comme son nom l’indique) qui se rappelle de ses beaux immeubles grâce aux photos d’ « avant ».
L’eau a envahi les cratères et des villes de villégiature se sont installées au font des fiords.
Nous avons fait une escale baignade à Arkoroa, au bout de la péninsule.
C’était notre dernier jour en Nouvelle Zélande. On gardera un bon souvenir de ce pays aux paysages étonnants. Dommage que la météo ne soit pas toujours favorable aux activités de plein air.
Avec 3 tremblements de terre en 6 ans, la ville de Christchurch change souvent d’aspect et Google Maps a du mal à suivre. Nos photos datent de décembre 2016 mais les leurs sont parfois plus anciennes; certaines datent même d’avant 2011, date du premier tremblement de terre. Vous pouvez comparer les photos de Google avec les nôtres, les 3 premières photos ont été prises pratiquement du même endroit et les 3 suivantes d’un autre endroit. Survolez les photos pour découvrir le lieu et la date.
Comme vous le voyez, la ville a du mal à se reconstruire. Le Quartier de Earthquake City a trouvé la solution, toutes les boutiques se sont installées dans des conteneurs recyclés pour l’occasion.
Les conteneurs servent aussi d’étais pour les façades des immeubles historiques. On espère qu’ils seront reconstruits … un jour.
La cathédrale a aussi été étayée après le premier tremblement de terre mais les étais n’ont pas résisté au second.
Des chaises sont installées non loin de là, chacune d’elles pourait être occup^ée par une victime du tremblement de terre, le premier, celui qui a été le plus meurtrier.
Une église a été reconstruite en utilisant une technique maitrisé par une ONG spécialisée dans les reconstructions rapides. Elle est faites de tubes en cartons et de plaques de plastique ondulé.
Alors que presque toute la ville a été rasée, une rue a tenu le coup. Ses villes maisons côtoient les nouvelles constructions.
En 2016, Christchurch reste une ville hétéroclite; les bâtiments rasés ont été remplacés par des parkings qui eux même seront remplacés par des immeubles. Mais il y a encore plus de parkings que d’immeubles.
Le jardin botanique de Christchurch est fantastique. On se croirait en Europe mais tout est plus grand. Les arbres sont plus gros, les fleurs plus fournies, etc (mais on ne fait pas de commentaire sur le tour de taille du modèle qui pose sur la plupart des photos.). Il faut dire que le sol est riche et le climat tempéré. Les photos sont rognées dans l’affichage de la page, n’hésitez pas à passer en mode diaporama en cliquant sur une des photos.
les fleurs quelques exemples
Après 14 jours d’escapade en Nouvelle Zélande, Camille repart pour Paris, en costume Bleu marine spécial GP Air France. Cela a permis de survoler le pays mais 2 semaines de plus n’auraient pas été de trop.
Nous voilà à l’aéroport. C’est l’un des rares endroits où les bâtiments sont toujours debout. Je n’aurais pas voulu être dans la tour quand la terre a tremblé en 2011! Elle est jolie cette tour, elle pourrait servir de modèle pour NDDL.
Les chaleurs estivales génèrent des orages et des tornades. Canberra n’a pas été épargnée.
Les eucalyptus ont perdu leurs branches mais les arbres européens ont perdu leur tronc.
Le Seigneur des anneaux nous rattrape. On a tout fait pour l’éviter mais en Nouvelle Zélande, il est inévitable. Nous voilà sur la route du mont Sunday, la capital du Rohan. Sur la route, on s’arrête pour visiter une petite maison historique; ici les maisons historiques sont en pierre alors qu’en Australie, elles sont en bois.
Au bout d’un moment, la route n’est plus goudronnée, on n’avait plus l’habitude: c’est l’Hakatere Potts Rd
C’est joli mais c’est long, on se demande si on est dans la bonne direction pour aller voir le mont Sunday.
Et voilà, nous y sommes. Les décors ont disparus mais cela n’empêche pas Claude de se prendre pour Légolas.
On a atteint notre destination la plus australe, il faut maintenant se rapprocher de Christchurch (la ville la plus importante de l’ile du sud). Les vacances touchent à leur fin et c’est dommage car il fait beau, enfin. l’eau des rivières devient bleu turquoise et le ciel devient bleu , ciel évidemment.
Une petite « dirty road » nous conduit à Omarama Cliff, un endroit où un plateau calcaire est attaqué par l’érosion.
On peut découvrir les sommets enneigés.
Et on voit même un glacier, juste au dessus du White Horse Hill campsite, au fond de la vallée du lac Pukaki.
Milford Sound est un fiord situé à 250 km de tout… (et surtout de Queenstown, notre camp de base dans le sud de l’ile du sud). Depuis Queenstown, il faut compter au moins 4h de route pour s’y rendre. On a choisit l’option aller-retour en « autocar » pour éviter de nourrir les sandflies du camping à proximité du fjord.
Pendant le trajet, il y a des choses à voir: des lacs, des vallées, des cascades enneigées, mais aussi des champs de moutons bien sur et des paturages où paissent des cerfs et des biches.
Le fiord se visite en bateau. La croisière dure juste assez longtemps pour attraper l’autocar du retour.
Des lacs d’altitude se déversent en cascades dans la mer. Certains sont si larges que le bateau peut passer en dessous – et ceux qui n’ont pas eu le temps de se mettre à l’abri sont mouillés.
En bons touristes, on est allé embêter les habitants des lieux: les dauphins, les aigles marins et les phoques.
Queenstown, une ville nichée au cœur de la montagne. Passage obligée pour visiter les fiords du sud de la Nouvelle Zélande, elle est très touristique et desservie par des lignes aériennes régulières.
Nous y sommes arrivé avec notre camper van « Lucky rental » qui a eu bien du mal à gravir la dernière côte. Arrivé en haut, nous avons eu une frayeur car il y avait une forte odeur de moteur qui avait trop chauffé. Encore une fois nous étions « lucky », c’était une Aston Martin arrêtée juste à côté de nous qui attendait le dépanneur, capot levé.
Une fois monté, il ne reste plus qu’à redescendre.
Qui dit ville touristique dit aussi difficulté pour trouver une place dans un camping. Et pourtant, station de sport d’hiver ou station balnéaire, la ville regorge d’hébergements pour touristes. On a fini à l’Australienne, notre tente plantée derrière le panneau interdisant de marcher sur la pelouse.
