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Australian King Parrot

Australian King ParrotLe perroquet royal australien:
Les arbres sont en fleurs. Les « Australian king parrots » arrivent sur Canberra. On ne les voit ni en été ni en hiver mais apparemment ils adorent les fleurs des arbres en ce début de printemps. Les photos sont prises de notre balcon.

Australian King Parrot Australian King Parrot

Australian King Parrot Australian King Parrot Australian King Parrot

Australian King Parrot Australian King Parrot

L’arbuste est vulgairement appelé tea tree mais son nom scientifique est Leptospermum scoparium ‘Apple Blossom‘ qui est endémique de Nouvelle Zélande.

Koorana Crocodile Farm

Koorana Crocodile Farm
Coowonga QLD
Koorana Crocodile Farm Koorana Crocodile Farm

S’ils ne se font pas manger par leurs aînés, les crocodiles  grandissent toute leur vie ; les mâles peuvent atteindre 7 m de long et peser une tonne.

Koorana Crocodile Farm Koorana Crocodile Farm Koorana Crocodile Farm

Depuis qu’ils sont protégés, on trouve des crocodiles  partout dans le nord de l’Australie. Ils passent leur temps à se dorer au soleil mais il ne faut pas s’y fier. Il y a régulièrement des accidents et les attaques peuvent être mortelles si on a affaire  à un crocodile d’estuaire.Koorana Crocodile Farm

Les crocodiles de rivière ont des tailles plus modestes, on les reconnait car ils ont un nez plus fin.

Koorana Crocodile Farm

Le naufrage du Maheno

Maheno Fraser - Island
Fraser – Island

Maheno Fraser - Island

Le Maheno était un bateau à vapeur construit en 1905. Il a servi comme Transatlantique, comme bateau hôpital pendant la première guerre mondiale puis comme bateau de liaison entre Sydney et Auckland. En Maheno Fraser - Island1935 , alors qu’il était désarmé et remorqué vers le Japon, il a été pris dans un cyclone. Il s’est échoué sur la 75-mile-beach à Fraser Island, Queensland. Depuis il rouille et s’enfonce inexorablement dans le sable, laissant les promeneurs contempler  la beauté étrange de son ossature.

Maheno Fraser - Island Maheno Fraser - Island Maheno Fraser - Island

La tragique expédition de Wills et Burke (en 1860)

Australian bushVoici le tragique récit de l’expédition des colons qui traversèrent l’Australie à la recherche d’une grande mer intérieure…

Nous sommes en 1860, alors que la ruée vers l’or peuple l’Australie et notamment ses villes de la côte, les colons ne savent pas ce qui se trouve au centre du continent. Beaucoup sont persuadés qu’il existe une grande mer intérieure (représentée sur de nombreuses cartes de l’époque). Pour en être sûr, le gouvernement lance grande expédition d’une vingtaine d’hommes, 27 chameaux, 23 chevaux et 20 tonnes de matériel et de nourriture. L’expédition est menée par Robert O’Hara Burke.

Le convoi part de Melbourne et fait route vers le Nord jusqu’au dernier point où les colons sont allés « Coopers Creek » (à 1500 km au nord de Melbourne). Dans cette région, le convoi se sépare pour aller plus vite vers l’intérieur malgré l’été Austral. Les hommes qui continuent la marche sont menés par Burke et son second Wills, alors que Brahe reste au point de rendez-vous.

Burke demande à Brahe de les attendre 3 mois à cet endroit .

Wills lui demande secrètement de les attendre 4 mois. Ce que Brahe fera.

Le petit groupe traverse ainsi les milliers de kilomètres jusqu’aux magroves du Nord de l’Australie sous la chaleur de l’été austral Il traverse le désert avec les chameaux et les chevaux. Ils ne sont qu’à quelques kilomètres des côtes quand ils rebroussent chemin sans avoir trouvé la grande mer intérieur qu’ils cherchaient et avec seulement 27 jours de vivre pour le chemin du retour (après avoir épuisé 59 jours de vivres pour l’aller).

Mais le pire est à venir. Avec la mousson et l’humidité, les chameaux qui tenaient si bien dans le désert commencent à tomber malade. Les colons les tuent et les mangent. A mesure qu’ils retournent vers Coopers Creek, les explorateurs sont atteints de dysenterie. Beaucoup meurent, les survivant mangent bientôt les chevaux puis des serpents, parfois ils sont intoxiqués. Ils demandent de l’aide aux populations aborigènes à chaque fois que cela est possible.

Pendant ce temps au camp de Brahe, à « Coopers Creek », la situation devient difficile.Les ressources commencent aussi à manquer. Exactement 4 mois après le départ de l’expédition, le 21 avril 1861 au matin, Brahe décide de lever le camp. Il enterre des vivres et laisse une marque sur un arbre pour en indiquer l’emplacement en notant la date « 21 avril 1861 ».

C’est ce même 21 avril au soir, alors que les feux du camp fument encore, que Burke, Wills et leurs compagnons arrivent à Cooper Creek et découvrent le mot et les provisions laissées par Brahe. Découragés et épuisés, ils n’ont pas le courage d’essayer de rattraper le convoi et se reposent quelques jours à Cooper Creek… jusqu’à ce qu’il faille partir de nouveau.

Au lieu de suivre les traces du convoi de Brahe, Burke décide que lui et les survivants partiraient dans une autre direction pour essayer de retrouver la première ferme de colons au Sud Est à plus de 200km de là. Il note sont intention sur un papier qu’il enterre dans le trou aux provisions, Wills y laisse aussi son journal.

Mais Burke oublie de laisser une marque sur l’arbre.

Les survivants partent ainsi vers le Sud Est. Leur situation est désespérée, épuisés et sans chevaux, ils ne progressent que de 8km par jour.

Pendant ce temps, Brahe qui descendait avec son convoi vers la civilisation croise un convoi qui remonte vers le nord. Il décide de tenter une expédition de sauvetage avec Wright, un homme de ce convoi et ils retournent à Cooper Creek. Ils arrivent sur place et ne constate aucune trace de passage, ils pensent que Burke n’est pas encore revenu. Ils redescendent vers le sud. D’après les historiens, Burke et Wills n’auraient été à ce moment qu’à 56 km de Brahe et Wright.

C’est ainsi que Burke et ses compagnons poursuivent leur marche en s’éloignant des secours. Le groupe se divise et les hommes meurent tous, un par un. Seul un jeune homme survivra parmi les aborigènes et sera retrouvé par des colons en septembre 1861.

Malgré cet épisode tragique et édifiant, l’expédition (et celles organisées pour le secours) permirent toutefois d’avoir une meilleure connaissance des terres australiennes et eurent le mérite d’infirmer l’idée alors répandue de l’existence d’une mer intérieure en Australie.

Aujourd’hui encore, lorsque l’on parcourt le désert Australien, on se rend compte de l’immensité et l’hostilité de ce continent.

Burke-and-Wills-track

Road Trip Lifestyle

Être chahuté dans les ornières de la forêt tropicale ou foncer à plus de 100 km/h sur les kilomètres de plage près d’un océan infesté de requins, tel est le concept du Roadtrip Australien. Le 4×4 est le moyen de transport le plus recommandé dès qu’on entre dans le « Far North Queensland » et il est indispensable dès qu’on sort des routes pour parcourir les pistes de terre ou de sable appelées « unsealed roads » ou pire encore les « dirty roads ».

Des dunes de sable aux creux des gués, notre petit 4×4 nous a mené sans encombres jusqu’au bout du voyage. Moyen de transport, engin de jeu/sport mécanique ou refuge pour la nuit, notre ‘Exy’ a fait face aux 9500 km en 22 jours.

 😀 ‘Water fording’ and keep moving
🙂  ‘Unsealed roads’ 

 🙂 ’75 mile beach road’

La plage de Fraser Island est un lieu de promenade ou de pêche, une route nationale et un terrain d’aviation! Ci-dessous, des images prises en roulant. L’usage du clignotant est indispensable pour indiquer le sens du croisement, les professionnels roulent à la vitesse limite de 100 km/h, les croisements sont impressionnants car tout le monde roule au plus près du rivage où la route est lisse et dure. On a même doublé une ambulance.

La Grande Barrière de Corail

Balade parmi les poissons et les tortues.
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A des kilomètres des côtes, au milieu de ce qu’on pourrait prendre pour le grand large, se dévoile la Grande Barrière de Corail. Il suffit de plonger pour découvrir ce refuge de vie sous-marine; le corail multicolore, les coquillages aux courbes étonnantes, les poissons qui nagent en groupes ou qui chassent seuls. Un spectacle majestueux, qu’on ne touche, bien sûr, qu’avec les yeux.

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Canberra – Brisbane – en 4 jours

Le voyage Canberra – Brisbane peut se faire en 2 jours mais j’ai pris un peu plus de temps pour visiter cette partie de l’Australie appelée ‘NSW north coast’- la côte nord de la Nouvelle Galles du Sud.
1200km sont à parcourir. Une distance comparable à la traversée de la France entre Calais et Collioure en passant par le massif centrale.

La route Canberra Sydney avec ses 350 kms d’autoroute ne pose aucun problème. Au delà de Sydney, vers le nord, il faut affronter les camions qui alimentent le Nord. Heureusement, les Road-Trains sont interdits dans le NSW. La prolongation de l’autoroute entre Newcastle et Brisbane génère des levées de bouclier de la part des écologistes. J’ai pu ainsi constater l’ampleur des travaux et la largeur de la tranchée qu’il a fallu tailler au cœur de la forêt humide pour dégager le terrain.

  • Jour 1: Canberra – Newcastle – 450 km

Canberra 8h du matin, il fait 5°C avec du brouillard. Comme Il n’y a pas de route qui traverse l’Australie par l’intérieur, il faut partir plein est pour rejoindre Sydney et la côte et ensuite remonter vers Brisbane. Le trajet est facile et le contournement de Sydney est rapide, un peu comme la M26 qui contourne Londres. Ensuite il y a la traversée de villes comme Toronto, Brooklin, Windsor, Richmond, Swansea, Orange et Liverpool, des témoins de la nostalgie des premiers colons. L’arrivée à Newcastle vers 15h30 permet de d’effectuer une petite visite.

Newcastle est le premier port mondial pour l’exportation du charbon, cela ne parait pas très engageant mais finalement la ville est très agréable. Elle a une face sur une rivière et une face sur la mer. Assis sur la plage, j’ai pu contempler les surfeurs en pleine activité et en toile de fond 7 gros navires en attente pour entrer dans le port. À la nuit, les surfeurs sont rentrés chez eux en traversant la ville en toute décontraction, pieds nus et en combinaison isotherme avec la planche sous le bras. Pour les baigneurs, une piscine d’eau mer sur la plage permet de faire des longueurs loin des requins et des méduses, n’oublions pas que nous sommes en Australie.

  • Jour 2: Newcastle -Macksville – 450 km

Me voilà reparti sur la Bruce Highway, la route nord/sud la plus utilisée le

Boomerang beach
Boomerang beach

long de la cote Est. Au début c’est une double-voie mais rapidement elle se transforme en route nationale. Après une centaines de kilomètre je décide de la quitter pour rejoindre une route côtière avec beaucoup moins de circulation mais plus sinueuse.

Wallis lake
Wallis lake

Les plages se succèdent : Blueys beach, Boomerang beach, Wallis lake, Harrington, Crowdy Head, Diamond Head et Port Macquarie qui me ramène sur la Bruce Highway. J’ai repéré  un petit coin de paradis sur la carte, Hat Head, j’ai prévu d’y monter ma tente pratiquement sur la plage mais

Star-Hotel-Macksville
Star Hotel de Macksville

la nuit tombant, je continue jusqu’à Mackville pour trouver un hôtel. Je m’arrête au ‘Star Hotel’, un Pub-Hôtel historique. En Australie c’est dans ce genre d’établissements qu’on trouve des chambres pas chères et une ambiance assurée; celui-ci ne manque pas à la réputation, je le recommande 🙂 .

  • Jour 3: Macksville – Coffs Harbour via Dorrigo – 150 km

    Après 2 jours de plages et de rochers, j’ai bifurqué vers l’intérieur des terres (hinterland). Les paysages se composent de prairies très vertes, de

    Dorrigo falls
    Dorrigo falls

    collines assez imposantes, des forêts humides et des terres agricoles. La route menant vers Bellingen et Dorrigo est vraiment charmante, les balades sont nombreuses et agréables, j’y ai vu quelques de belles cascades.

     

    The Big Banana - Coffs Harbour
    Coffs Harbour

    Coffs Harbour, capitale de la banane, est une excellente étape avec ses plages, son jardin botanique et aussi son ambiance le soir.

  • Jour 4: Coffs Harbour – Brisbane (Caboolture) – 450 km

    Après avoir avalé les kilomètres entre Coffs Harbour et les abords de

    Brisbane Toll bridge
    Brisbane

    Brisbane, on se retrouve sur une route qui contourne Brisbane en surplombant les marécages. Cette autoroute payante débouche sur un pont avec 12 voies de circulation et qui enjambe un bras de mer. En 15 minutes on se retrouve de l’autre côté de la ville.

    En suivant les conseils du Lonely Planet, je décide de visiter le zoo. Hélas mes informations dataient un peu et à la place du zoo j’ai trouvé un lotissement de maisons en construction. Les fauves de la construction ont pris possession de ce lopin de terre à proximité de Brisbane, ville en pleine croissance. Néanmoins, j’ai pu apprécier les étapes de construction et le style contemporain de la banlieue de Brisbane.

Toutes les photos de ce convoyage sont ici.