A part sur les panneaux, ils ne sont pas faciles à voir ces dromadaires sauvages. En fait, pour une fois on était sur la route très tôt, enfin, plus tôt que d’habitude. Ils étaient là, pas très loin dans le mallee et ils se sont vite cachés.
A part sur les panneaux, ils ne sont pas faciles à voir ces dromadaires sauvages. En fait, pour une fois on était sur la route très tôt, enfin, plus tôt que d’habitude. Ils étaient là, pas très loin dans le mallee et ils se sont vite cachés.
Le 13 juillet 1978, les habitants de Balladonia dans les plaines de la Nullarbor ont bien failli se prendre le ciel sur la tête.
Selon la NASA, la station spatiale Skylab était tombée dans l’Océan Indien la veille. L’opération avait été parfaitement calculée et maîtrisée. Tout le monde y croyait jusqu’à ce que le pilote d’un avion qui survolait Perth signale un objet lumineux à haute altitude au dessus de l’Australie.
Le petit musée de la roadhouse de Balladonia expose les débris de Skylab retrouvés dans les environs ainsi que les coupures de journaux qui ont relaté l’événement.
Pendant ce temps, à 70km de là, trois hommes qui recherchaient un quatrième qui s’était perdu dans le bush (ça arrive souvent) sont tombés sur le générateur électrique de la station spatiale. On ne sait pas s’ils ont retrouvé leur copain mais ils ont chargé l’objet sur une remorque et l’ont apporté à la ville la plus proche: Kalgoorlie. Ils n’ont pas pu profiter de leur trouvaille car tout le monde la voulait.
Le maire de la ville qui voulait la placer dans son musée
L’école des mines qui voulait mesurer sa radioactivité
Un journal de Hong Kong qui la voulait on ne sait pas trop pourquoi
La police qui devait la récupérer pour le gouvernement.
Le premier ministre australien qui avait les pieds sur terre en a profiter pour essayer de monnayer les débris contre une augmentation des quota d’importation de bœuf aux USA.
Western Australia, l’état des mines d’or. Dans les Goldfield plains, on roule sur l’or, il y en a partout. Il y a longtemps que les grosses pépites qui traînaient dans le lit des rivières ont été ramassées et maintenant il faut aller chercher sous terre et on ne voit que les résidus qui forment d’étranges montagne. A Kalgoorlie, la mine est à ciel ouvert. Au début, il y avait plein de petites mines souterraines individuelles qui ont été ouvertes pour former un seul gros trou: le Big Pit. Ensuite ils ont continué à élargir le trou et il a maintenant un Super Pit.
Vue de loin
Vue de près
Les camions tournent sans arrêt pour remonter le minerai qui est traité sur place. 1% de de ces cailloux sont en or, c’est un balle de golf (0.5kg) en or pour 7 camions de transport de minerais.
Tout est géant: le trou, les routes, les bennes.
Le balai des camions est impressionnant.
500 km de tuyau pour apporter de l’eau potable au villes minières de l’outback à l’ouest de Perth.
Il y a des villes comme Coolgardie qui sont sur les mauvais filons (Photo de gauche) et celles qui sont sur les bons(Photo de droite)
La ville de Kalgoorlie est au bord du Super Pit et elle produit de l’or depuis plus d’un siècle.
Un panneau publicitaire sur le bord de la route nous invite à visiter les fonds marins de Shark Bay. Cela dit, on réfléchit à deux fois avant de s’engager pour « l’Ocean park guided tour ».
On est resté sur la plage et on a vu les requins sans servir d’appas même si Claude était prêt à se jeter à l’eau pensant que c’étaient 2 dauphins.
Shark Bay est au delà du 29ème parallèle. Les hauts – fonds sableux servent de refuge à de nombreux poissons et les eaux sont si claires qu’on les voit du rivage. Si on prend la peine de s’éloigner des sentiers battus on se retrouve dans un petit paradis.
Un guide aborigène nous a fait découvrir le Big Lagoon en 4y4 et en kayak car c’est une réserve naturelle et tous les bateaux à moteur y sont interdis. d’ailleurs les aborigènes sont les seuls à pouvoir y pêcher.
Pour rejoindre le Big Lagoon on traverse le François Perron National Park, une ancienne « cattle station » qui a gardé son puit artésien; il fournit de l’eau salée à une température de 40 °C.
Il y a aussi d’anciens lacs qui sont asséchés mais qui ont gardé leur sel, ils sont recouverts de saltbush, des arbres nains d’une vingtaine de centimètres de haut.
Le lagon est immense et il est bordé de bancs de sables. On se sentirait presque isolé si le guide ne sortait pas son téléphone portable.
On navigue et on voit les poissons et les tortues dans l’eau transparente.
Le cormoran n’est pas posé sur un vulgaire caillou, il est sur une stromatolite. C’est une colonie de cyanobactéries. Elles ont mis plus de 3 000 ans pour construire tout ça. Elles ont juste besoin d’eau très salée, de carbonate de calcium et de beaucoup de temps.
mais il ne faut pas les confondre avec leurs cousines les thrombolites.
C’est la petite église de Denham, elle est plutôt ordinaire mais si on regarde bien on s’aperçoit qu’elle est faite entièrement en coquillages.
Au fond des deux baies de Shark Bay il y a tellement de coquillages que les dunes sont faites de minuscules coquilles.
A certains endroits il y en a sur une épaisseur de 9m et comme ils se sont agglomérés ils ont formé une pierre très blanche et très tendre qui se découpe à la scie.
Les anciens bâtiments de Denham sont faits de cette pierre qui s’appelle la coquina.
Après avoir traversé une grande partie de l’outback du Western Australia, la rivière Murshinson arrive dans l’Océan Indien par les gorges du parc national de Kalbarri.
Certains choisissent la voie directe et d’autres une voie plus traditionnelle.
Le chemin n’est pas facile mais le paysage vaut le coup.
On y rencontre quelques habitants:
La vie est trop dure!